Lorsqu’on pense à l’art, on imagine souvent des toiles comme support. Pourtant, de nombreux artistes créatifs ont montré qu’il y a bien plus que ça. La toile n’est pas le seul endroit où l’on peut exposer son art. Certains utilisent des vêtements, d’autres leur propre corps pour des tatouages, etc. Cette femme, connue sous le nom de Horse Barber, a un talent exceptionnel pour l’art, mais plutôt que de rester sur la toile classique, elle a choisi d’utiliser les chevaux comme toile. Elle est une coiffeuse unique en son genre ! En combinant ses deux passions, elle crée des designs inattendus dans le monde équin.
Melody Hames, une femme de 32 ans, a toujours eu un amour particulier pour les chevaux. Artiste dans l’âme, elle a découvert sa passion pour les chevaux à l’âge de 9 ans. À l’époque, elle passait des heures à couper la crinière de Connemara, son poney, qui souffrait d’un excès de fourrure, surtout l’été. Après des années de formation, Melody Hames est maintenant capable de transformer un cheval en œuvre d’art et a créé sa propre entreprise. Elle a lancé sa marque Horse Barber il y a 5 ans. Au début, elle se limitait à sa ville puis à son État, mais aujourd’hui, elle voyage à travers le monde pour offrir à chaque cheval une nouvelle coiffure ou un look complètement différent.
Elle a voyagé des États-Unis à l’Irlande et a décoré de nombreux chevaux pour perfectionner ses compétences. Ses œuvres sur les chevaux racontent une histoire. Elle est convaincue que son travail est totalement sûr et que le bien-être des chevaux est au cœur de ses préoccupations. Elle pense que le stigmate autour des découpages artistiques vient d’un manque de compréhension. « Beaucoup de gens qui en parlent négativement ne réalisent pas que les chevaux qu’ils voient à la télé sont généralement tondues », dit-elle, en parlant des chevaux de course. « Je veux juste montrer que les chevaux sont tondus depuis au moins 100 ans, probablement beaucoup plus. Il se trouve simplement que les miens se distinguent. » Ce n’est pas un travail facile, car parfois les chevaux peuvent paniquer et le processus peut prendre entre 10 et 15 heures pour un seul design. Elle voyage maintenant autour du monde pour créer ces découpages et enseigner son art à d’autres. Elle ne se contente pas de tondre en hiver lorsque les chevaux ont une nouvelle fourrure, mais elle le fait tout au long de l’année. Son modèle préféré est Romeo, son cheval. Bien qu’il soit très nerveux, il lui fait entièrement confiance : il y a une véritable synergie entre eux. Regardez la vidéo pour découvrir son travail de plus près.
Et vous, que pensez-vous de ces modèles gigantesques ? Il y a beaucoup de travail, mais sont-ils majestueux ? Ou juste ridicules ?