“C’est un chien pas comme les autres”, a déclaré mon mari, le jour où je l’ai ramenée du refuge.
Mon mari l’avait en fait sous-estimée.
Avec une hauteur de huit pouces, et une haleine de zombie mangeur de chair, quand Lola se regarda dans le miroir, elle vit un lion ; Le jour même de son adoption, elle tenta d’attaquer un Rottweiler. L’autre jour, elle courût après un camion de poste et essaya de faire éclater ses pneus avec ses dents.
“Pourquoi voudriez-vous un chien comme celle-ci ? “, vous pourriez me demander. Eh bien, Lola est mignonne, incroyablement mignonne : Elle a des yeux en forme de goutte de chocolat et des oreilles surdimensionnées. Quand elle remue la queue, son corps remue avec.
Lorsque mon amie Claudia nous rendit visite l’été dernier, elle voulait ramener Lola chez elle. J’ai plaisanté en disant qu’elle pourrait l’avoir mais, à vrai dire, elle fait partie de notre famille. Que ferions-nous sans notre diva de 3 kilos?
Bien que mon mari ne l’admette jamais, Lola l’a bel et bien mis sous sa patte.
Plus d’une fois, je l’ai entendu l’appeler ‘Chérie’ –un terme qu’il réservait auparavant à moi seule. Parfois, elle se perche comme un perroquet sur son épaule. Tout est bien amusant jusqu’à ce qu’elle l’embrasse. L’haleine de Lola peut mettre un homme à genoux!
Ce qui nous ramène à Jay Leno : Non, nous n’avons pas mis de bain de bouche dans les toilettes, mais la semaine dernière, nous avons fait nettoyer les dents de Lola.
Selon son vétérinaire, Noelle Miles, Lola n’est pas seule dans son halitose.
“C’est un truc de chihuahua”, elle m’a dit. “Ils ont une petite bouche et des dents surpeuplées”.
Ils détestent aussi se faire brosser les dents : Il nous fallait les mâchoires-de-vie pour ouvrir la gueule de Lola sans sa permission ; Plus sérieusement, Dr. Miles l’a anesthésiée pour la procédure dentaire.
Il s’est avéré que Lola avait de mauvaises canines là-dedans ; Parler de sentir le chien. Moi qui l’avais surnommée ‘Zombie Breath’ alors que la pauvre avait juste besoin de se faire arracher quelques dents.
Elle a été renvoyée chez elle avec des analgésiques mais, à la manière de Lola, elle n’en avait vraiment pas besoin. Elle commença à réclamer des friandises dès qu’on franchit la porte.
“La vétérinaire dit que son haleine va sentir la rose maintenant”, ai-je dit à mon mari.
“Es-tu sérieuse ?”.
“Embrasse-lui le museau et tu verras”.
Il ne l’a pas embrassé de suite. Mais plus tard ? Qui sait. Ils étaient tous les deux recroquevillés sur une chaise la dernière fois que je les ai vus. Lola n’a jamais été du genre à raconter ses secrets.
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